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logement social - Page 3

  • VANVES ET GPSO : BILAN DU PLH AU DERNIER CONSEIL TERRITORIAL

    Le dernier conseil territorial de GPSO qui a voté son budget 2017 a permis de dresser un bilan du plan local de l’habitat (PLH) avec quelques chiffres intéressants sur Vanves

    Le territoire de GPSO se caractérise par un marché immobilier tendu, révélateur de l’attractivité de ce territoire en lien avec l’importance de son bassin d’emploi et de sa qualité de vie. Le prix médian d’un appartement ancien s’éléve à 330 000€ soit 6210€ par m2 (+19% par rapport au prix moyen dans le 92 et +16% par rapport au prix moyen dans la Région). Pour un logement neuf, le prix médian est de 496 400€ soit 8150 € m2 (+16% d’augmentation en 2015). A Vanves les prix moyens pour un appartement ancien est de 5 340 € le m2 (-3,6% par rapport à 2014) et pour un appartement neuf, de 7 480 € le m2 (+°11% par rapport à 2014). 306 appartements anciens ont été vendus en 2015 (6% par rapport à 2014), ainsi que 16 maisons anciennes,  et 56 appartements neufs.

    Ces prix élevés témoignent du dynamisme du marché, mais aussi de la difficulté d’accés au logement des ménages disposant de revenus modestes, voire moyen : 16 266 demandeurs d’un logement dans GPSO qui compte 29 248 logements sociaux (19,66%) dont 2 453 sont en foyers ou en résidences à des publics dédiés. 1179 à Vanves pour un parc de 3042 logements sociaux (23,73%).

    En 2015, 862 logements ont été construits en 2015 (+33%)  alors que GPSO s’est engagé à en construire 2000 par an, témoignant ainsi d’une certaine reprise de la construction après des diminutions entre 2012 et 2014. 32 logements privés ont été construits à Vanves en 2015. Par ailleurs GPSO s’est engagé à produire 650 logements sociaux par an dont 50%  en ctégorie PLUS, 18% en PLA-I et 32% en PLS, le développement du parc social constituant un enjeu majeur pour GPSO. Il en a construit 495 en 2015 répartis danss 18 opérations, a soutenu des bailleurs sociaux pour 13 de ces projets en apportant des subventions d’un montant de 1,8 M€. Par ailleurs 13 opérations dédiées à des publics spécifiques (soit 1097 places) sont en cours.

    A Vanves, 98 logements sociaux ont été agrées en 2015 : 44 Logements PLS au 39 rue S.Carnot, 36 logements dont 6 PLA-I, 18 PLUS et 12 PLS rue R.Coche, 18 au 4/6Rue du Docteur Arnaud. L’opération de construction de 14 Logements sociaux au 16 avenue Victor Hugo, par Immobilière 3F a reçu une subvention de 70 000 de la part de l’EPT GPSO. 3 PLAI, 6 LUS et 5 PLS sont prévus pour un coût de 3,7 M€.

  • LOGEMENT, METROPOLE, REGION, LE MAIRE DE VANVES ET SES COLLEGUES EN PLEINE CONFUSION

    A l’occasion des questions orales qui ouvrent chaque séance du conseil régional, comme ce fut le cas, jeudi dernier, Bernard Gauducheau est intervenu au nom du groupe UDI pour faire part de l’inquiétude des maires de la petite couronne. Tout simplement parce qu’à la suite du transfert de compétences au profit de la Métropole du Grand Paris (MGP) prévu par la loi NOTRe, la Région, dépossédée de ses prérogatives en matière de logement social, a  mis un terme à la mobilisation des financements régionaux en faveur du logement familial. Comme l’avait si bien exprimé Brigitte Marsigny (LR) maire de Noisy Le Sec qui a pour dircab, unex-collaborateur du maire de Vanves, lors du dernier conseil métropolitain : « On est dans la confusion la plus totale. La Région nous dit que ced n’est plus de sa compétence, et la MGP nous dit d’attendre. Alors à qui doit s’adresser ? A L’Etat ? Cela mérite de dénouer cet enchevêtrement ! ». Patrick Olier, président de la MGP avait alors répondu qu’il souhaitait que « Valérie Pécresse se rende compte, avec ses services, qu’il faut régler cette question »  

    Du coup, Bernard Gauducheau a interpellé la présidente de Région : «Si le transfert de compétences est bien effectif depuis le 1er janvier 2017, la loi Egalité et Citoyenneté indique que la MGP ne prendra la plénitude de la compétence logement, dont le financement du logement social, qu’à la date de l’adoption du Plan métropolitain de l’habitat et de l’hébergement (PMHH) à savoir au plus tard au 31 décembre 2018. Dès lors, nous nous retrouvons dans une situation inextricable : la MGP n’est pas en situation de pouvoir prendre le relais de la Région qui, conformément à la loi, a dû arrêter son financement, laissant supposer que la compensation provienne de l’Etat. En conséquence, de nombreux organismes se retrouvent actuellement en difficultés financières du fait de la remise en cause d’opérations déjà largement engagées. En 2017, le logement social a perdu 30 M€ de financement » a-t-il expliqué. « Rappelons que l’enjeu est d’autant plus important que 55% des agréments 2016 concernent le territoire de la MGP, dont une partie devrait donner lieu à des demandes de subventions auprès du Conseil régional en 2017 » a-t-il conclu en demandant de connaître les solutions existantes pour assurer la continuité de l’intervention publique en matière de logement social pendant cette période de transition 

    Et tant Patrick Ollier que Bernard Gaducheau se sont fait renvoyé sur les roses : Comme elle l’a expliquée à plusieurs occasions, depuis le début de l’année, Valérie Pécresse a indiqué « que la Région a décidé de réorienter son action sur la Grande Couronne, car elle n’a pas à jouer les doublons de la MGP, ni à se substituer à elle si elle tarde à adpter son PMHH. C’est un choix assumé au regard du millefeuille » a répondu la présidente de Région. « Durant cette période transitoire, la Région examinera au cas par cas. Elle continuera à financer le logement des jeunes et des étudiants » a-t-elle précisé en indiquant que la Région venait de voter 4 M€ pour financer ce type de logements dans les départements Seine Saint Denis et Val de Marne. En attendant, les maires de la métropole sont bien embêtés, car ls ne savent pluscomment faire concernant les aides financières pour le logement social, les aides à a rénovation et à la réhabilitation, etc… Une nouvelle preuve que cette métropole complexifie plus qu’elle ne simplifie la vie de nos édiles

  • FIANCAILLES BOULOGNE/ISSY : VANVES POURRAIT FAIRE PARTIE DU MENAGE

    Pour l’instant Boulogne Billancourt et Issy les Moulinreaux se sont fiancés, sans Vanves. Mais il se pourrait bien qu’il y ait ménage à trois finalement, pour des raisons bassement financières.

    Les socialistes isséens avaient remarqué que  « Vanves sera isolée alors qu’il y a une certaine synergie avec Issy les Moulineaux » en donnant quelques exemples avec le rapprochement de leur CCAS respectif, une mutualisation de la commande publique…alors que ce n’est pas le cas avec Boulogne ». Des groupes de travail composés d’élus, d’experts,  de représentants des différentes instances de démocratie locale (CESE, Conseils de Quartiers)  seront constitués dés la Rentrée de Septembre 2016 pour approfondir différentes thématiques ( évolution financière et fiscale, développement du tissu économique, évaluation de la performance  et l’évolution des services publics, l’organisation des services à la petite enfance)  et associer tant la population que les agents municipaux.

    Les questions ne manquent pas et notamment celui du logement social. Si Issy les Moulineaux respecte la loi SRU (plus de 25% de logements sociaux)   ce n’est pas le cas de Boulogne qui paie une amende de 2,5 M€. Du coup la ville nouvelle va t-elle devoir payer une amende de 4M€, car la fusion Boulogne/Issy fera baisser en dessous de 25%  le taux de logements sociaux. A moins de rajouter Vanves qui ferait remonter la moyenne avec ses 25,5% de logements sociaux  et éviterait de payer l’amende. Vanves sauverait la mise alors que Pierre Christophe Baguet et André Santini ne voulaient pas entendre parler de rajouter Vanves à leur ménage